Syndrome maniaco-dépressif

Le syndrome maniaco-dépressif est plus connu aujourd’hui sous le nom de troubles bipolaires. Ces derniers peuvent se caractériser par une alternance d’humeur et d’état différents. En effet, la personne peut se trouver dans un état euphorique pour ensuite se sentir dépressive. Étant une maladie mentale particulièrement handicapante, un diagnostic précoce permet d’instaurer un traitement fiable pour sortir au plus vite la personne de cette situation.

Les manifestations du syndrome maniaco-dépressif

Même s’il peut parfois être difficile de diagnostiquer les troubles bipolaires, une personne qui en est atteinte présente le plus souvent une succession d’état dépressif et d’état d’excitation. Ce trouble de l’humeur peut également se présenter sous différentes formes, pour ne citer qu’une mémoire perturbée, une fatigue excessive ou au contraire une énergie débordante, une incapacité à dormir, une inaptitude à gérer ses émotions, un comportement sujet à la colère et quelques fois aussi une anxiété.

D’où viennent les troubles bipolaires ? Des facteurs génétiques entrent sans doute en cause, ajoutés à des déclencheurs du milieu environnementaux. En effet, le stress découlant de différentes épreuves difficiles de la vie en est le premier.

Peut-on remédier à ce syndrome maniaco-dépressif ?

Bien que les troubles bipolaires soient essentiellement un trouble mental pris en charge par les psychiatres, un accompagnement psychologique est toujours nécessaire. Son diagnostic se fait le plus souvent en clinique psychiatrique. Cependant, la première prise en charge doit se faire par un médecin généraliste.

Il n’existe aucune psychothérapie curative pour les troubles bipolaires où une hospitalisation en milieu spécialisé doit se faire le plus souvent. Ceci dit, des techniques de l’ordre de la psychologie, à l’exemple de la méditation en pleine conscience, peuvent aider le patient à gérer son stress et à avoir le soutien psychologique nécessaire pour surmonter sa maladie.

Par ailleurs, le patient aura également besoin d’une intervention sociale, surtout pour passer outre la marginalisation, dont font très souvent face les personnes touchées par des troubles bipolaires.